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Ce n'est que récemment que j'ai vu ce film de Georges Simenon avec dans les rôles titres Jean Gabin et Simone Signoret.
Le film se déroule dans l'ancienne partie de Courbevoie qui était en destruction et réhabilitation lors de la construction des tours et immeubles qui constitueront une partie du quartier de la Défense.
Le film est sorti aux début des années 70 et certains quartiers de Paris et de la banlieue proche étaient plus que vetustes et cela se sent dans ce film.
Ici Gabin et Signoret y jouent le rôle d'un couple de retraités, plutôt aigris,qui vivent dans un petit pavillon de banlieue, seul vestige restant d'un quartier paisbile de Courbevoie, mais qui reside maintenant au milieu des chantiers de construction et de démolition.
Le couple Gabin / Signoret est particulier car ils ne se parlent plus , mangent et dorment séparement, et semblent rester ensemble par "habitude" elle est une ancienne acrobate du cirque bléssée au cours d'un numéro qui l'handicape, et lui travailleur en usine, à la retraite.
L'amour semble avoir été fort dans leurs jeunesse qui nous est montré rapidement par un système de flashback furtifs, mais totu semble être lointain, le personnage de Gabin ne s'intéresse qu'à l'affection de son chat à qui il parle au lieu de sa femme.
Sa femme elle aigrie et malade voit dans le chat comme l'objet de l'affection qu'elle s'attend à recevoir de son époux et dont elle ne comprend toujours pas l'eloignement sentimental, ce chat devient source du conflit et ils en viennent à se faire des vacheries pas possible, enfin surtout le personnage de Signoret.
En bonus dans ce film on y trouve une Annie Cordy jouant le rôle d'une responsable d'un hotel de passe dans Courbevoie qui louche un peu sur le personnage joué par Gabin.
Bref une vision assez dure de ce que peut être les relations hommes/femmes sur le long terme, certaines personnes n'étant plus ensemble que par habitude, sans passion, sans envie, venant même à se détester... tranche de vie dure et réaliste par rapport à notre société d'aujourd'hui...
