mardi 31 mai 2011

Les Super Héroïnes en Bodypainting par JKB Fletcher








Tintin revu et corrigé à la façon des films Alien, Star Wars et Tron


Voici des versions  revisités des classiques de Tintin à la sauce Alien, Star Wars et Tron, sympathiquement  revisité par Mr Hipp



Nike, Adidas, Reebok – Les marques de chaussures version Star Wars


Jolie réinterprétation des logos de chaussures en version Star Wars







Lil’ Star Wars – 65 personnages de Star Wars en version kawaï | Ufunk.net


Le site Ufunk.net nous présente les personnages de Star Wars en version mini (kawaï) sympa , à partager :)


The Fastest and Funniest LEGO Star Wars story ever told...The Prequel!

Les 3 premiers episodes de Star Wars en LEGO et en version rapide :

lundi 23 mai 2011

Captain America (DVD / Blu-Ray) (1990)




J'ai vu récemment cette adaptation des aventures de Captain America des années  90.

Ils ont voulu faire un film sur ce personnage Marvel mais avec des moyens très dérisoire, pour vous donner une idée les épisodes de la série TV Hulk avec Lou Ferrigno pourraient presque passer pour des chefs d'œuvre à coté de ce film.

L'un des points positif  de ce film c'est que l'on respecte assez  fortement les origines de Captain America, en présentant un Steve Rogers frêle et boitant qui veut s'engager dans l'armée lors de la seconde guerre mondiale et participer à un programme qui fera de lui le premier super soldat d'une armée puissante luttant au nom des États-Unis d'Amérique.

Captain America/ Steve Rogers est interprété par Matt Salinger , qui physiquement tient la route mais n'a pas non plus une air à avoir inventé le fil à couper le beurre…

Le film a comme producteur exécutif Stan Lee lui-même , mais ce film ne contient pas de cameo de gens de chez Marvel , ce n'était pas encore à la mode à l'époque.

Quelque petites références sont faites comme un des colonel qui s'appelle Kirby, une référence claire à Jack "The King"  Kirby qui est un des créateurs et le dessinateur originel du personnage.

Les éléments négatifs du film sont du au fait qu'ils ont voulu donner un coup de "jeune"  à Captain America, le faisant ainsi apparaitre dans les années 90 et combattre un Red Skull  / Crâne Rouge qui ressemble plus à un boss de la mafia qu'au personnage des comics ( d'ailleurs dans le film il  a soi disant subi une opération esthétique afin de lui rendre une apparence un peu plus "normale")

Le reste des jeu d'acteurs est très léger… on retrouve  l'acteur Ronny Cox dans le rôle du président des États-Unis qui se fait enlever facilement par le Red Skull , et qui n'hesite pas à combattre  et à tuer du  vilain ( un président guerrier précurseur à celui d' "Independance Day")

Les acteurs jouant les rôles de filles de Red Skull et de Sharon Carter sont plutôt jolies mais assez insignifiantes… et les combats  finaux dans le film frisent le ridicule ( ça mériterait presque de figurer dans l'émission "Bienvenue à Nanarland" sur Allociné).

Bref Un essai raté pour Marvel qui n'a pas rencontré un grand succès.


Note finale : 5/10 (principalement pour avoir respecté l'esprit et les origines des personnages)

Film (DVD / Blu-Ray) : Captain America (serial)





J'ai eu l'occasion d'acquérir le DVD du serial des aventures de Captain America qui passaient à la TV américaine en 1944.

Les serials étaient les ancêtres des séries TV  d'aujourd'hui ils avaient pour caractéristiques  d'avoir une histoire qui se déroulait au fur et à mesure des épisodes les liant les uns aux autres et ayant ainsi une trame globale (aujourd'hui les séries tel que 24 h sont un peu dans cette veine) il fallait ne pas louper un épisode afin de bien comprendre la trame complète de la série.

Cette série était réalisé par la compagnie Republic Serial qui avait décidé de ne reprendre  que l'idée du personnage de Captain America.

Ils ont par contre changé tout le reste :

-Tout d'abord exit Steve Rogers , ici Captain America est incarné par Grant Gardner , qui est procureur (District Attorney) ce qui lui permet de lutter doublement contre le crime.

- De plus ici pas de version du sérum du Super Soldier, C'est juste un homme normal qui se bat contre le crime (incarné par le vilain Scarab que l'on découvre dès le début de la série) et se prend souvent de sacrés tannées lors de ses combats

- Il n'a pas de bouclier (erreur ultime !!!)  , il utilise parfois un pistolet. Et ici il combat le crime aux USA et ne combat pas les Nazis comme le personnage de comics de l'époque.

De plus il faut avouer que Grant Gardner n'a pas vraiment le physique su super athlète il est limite un peu bedonnant (un peu à la manière du Batman des années 60 à la tv) et ses scènes de combat sont loin d'être vraiment convaincantes…

- Ici Captain America n'est pas épaulé par Bucky mais par sa secrétaire Gail Richards (interprétée par Lorna Gray) qui fait limite plutôt penser à l'interaction entre le Green Hornet et sa secrétaire ou Superman avec Lois Lane…

Bref cette très ancienne série est vraiment à voir en prenant pas mal de recul, ne pas trop prendre en compte la différence importante qu'il y a entre le comics et la série et plus pour une pièce de souvenir de la tv de cette époque à réserver aux fans du personnage de Captain America.

Note finale : 6,5 /10 

samedi 21 mai 2011

Film (DVD / Blu-Ray) : THE PUNISHER (2004)





Marvel a voulu offrir un "reboot", une renaissance de son personnage du Punisher en  2004.
Ils ont trouvé leur acteur en la présence de Thomas Jane pour incarner Franck Castle..
Afin d'ajouter un peu de consistance au casting ils ont recruté John Travolta pour invoquer le vilain  Howard Saint, le "parrain" de la pègre locale.
Ce film comparativement aux autres adaptations du Punisher a le mérite de montrer qui est le Punisher, démarrant le film alors qu'il est encore un flic en mission d'infiltration dans le milieu de la pègre.
Le seul souci est que sa dernière mission qui devait permettre de mettre fin à un trafic d'armes a causé la mort d'un fils d'un gros boss de la pègre  Howard Saint, incarné par John Travolta.

Saint va alors traquer celui qui a contribué à la mort de son fils et trouvé que Castle était un flic infiltré  lors de cette échange infructueux. Il décide avec sa femme (La belle et pulpeuse Livia Saint incarnée par  Laura Elena Harring qui a aussi été mise  en avant par David Lynch dans "Mulholand Drive").
Castle va ainsi voir sa femme, son fils mais aussi  le reste de sa famille  ( dont son père incarné  par Roy Scheider – "Dents de la mer") tué sous ses yeux par les membres du clan de Saint.
Il va en échapper par miracle, gravement blessé et laissé pour mort par les tueurs.

Il va utiliser un t-shirt noir décoré d'un crane blanc qui lui a été  offert par son fils.
Après avoir récupéré  physiquement Castle va tout faire pour obtenir sa vengeance et  éliminer l'ensemble des  membres du gang de Howard Saint le poussant même à douter de ses proches, en particulier  sa femme et son homme de main…

L'esprit du Punisher est bien présent dans le film on vraiment mis en avant le coté effet spéciaux sans trop en faire et les scènes de combat paraissent vraiment réelles sans être surfaites et  tomber dans les litres d'hémoglobine répandus  au travers des scènes…
Ils ont même pensé à ajouter une touche féminine par la présence de Rebecca Romijn, l'ancien top modèle qui a aussi incarné le personnage de Mystique dans la trilogie des  films sur les X-Men.

C'est ce qui est agréable dans ce film le personnage colle à l'image que l'on en a dans les comics. Professionnel, vengeur, efficace mais pas un super humain, il s'en prend plein la tronche face à certains tueurs à gage et autres malfrats, et ressort parfois blessé, écorché et pas en bon état ce n'est pas un super héros MAIS il est guidé par sa vengeance et c'est ce qui le motive à aller plus loin…

C'est aussi un personnage à la psychologie fragile et bouleversé, et le fait d'avoir réellement montré l'évolution du personnage depuis le début du film aide à mieux le comprendre et  l'appréhender.

John Travolta y joue un rôle plutôt en tant que vilain, bien que n'étant pas sa meilleure prestation mais après tout on ne lui en demande pas plus.

Thomas Jane y incarne un très bon Franck Castle, dans un registre différent de ce qu'avait pu faire Dolph Lundgren , mais les caractéristiques et l'iconographie du comic book sont présentes ; cela colle bien à son interprétation et à son look.

Note finale : 8/10.

Film (DVD / Blu-Ray) PUNISHER - 1989






Sur la fin des années 80  (1989 pour être précis) une des premières adaptations d'un personnage de MARVEL se fait enfin sur grand écran et je m'en souviens pour l'avoir vu à l'époque au cinéma.
L'acteur Dolph Lundgren qui s'était fait connaitre surtout pour son rôle dans le film Rocky prend ici le rôle de Franck Castle l'ancien flic dont la femme et les enfants ont été tués par la mafia / la pègre.

Ce film était pour moi une bonne réussite et une bonne adaptation  de l'univers du Punisher, se cachant dans les bas fonds  et les égouts de New York  lui permettant d'accéder facilement à toute la ville.

Le film ne fait pas dans la dentelle et montre que le Punisher n'est qu'un homme très bien entrainé qui applique une vendetta contre les membres de la pègre qu'il accuse d'être directement ou indirectement coupables d'avoir provoqué la mort des siens.

Ce n'est pas non plus un super héros il souffre réellement quand on le frappe, lui tire dessus et  se fait attaquer au couteau. Seul son entrainement lui permette à chaque fois de faire autant de victimes et d'éviter de se faire tuer à chacune de ses attaques surprises

L'autre acteur connu de l'époque est Louis Gosset Jr dans le rôle de Jake Berkowitz qui joue le rôle de l'ancien coéquipier de Franck Castle , toujours actif dans la police.

On entend Dolph Lundgren en voix off, afin de mieux faire comprendre l'état d'esprit de Franck Castle et pourquoi il mène cette guerre contre la pègre. Cela collait bien à l'ambiance ressenti dans les comics du Punisher de la même époque. Car Castle est un homme peu expressif  si ce n'est par les armes !

Les scènes d'actions sont bien menées et l'approche du personnage du Punisher et assez clair  le public vient vite à cerner ce personnage de justicier aux méthodes un peu extrêmes mais ceci sans avoir recours à des scènes de violence inutiles  (ou du moins juste ce qu'il faut pour coller un peu au comic book)

L'ajout d'un acteur connu tel que Louis Gosset Jr dans le role de Jake Berkowitz l'ancien équipier de Franck Castle fait que cela ajoute au casting des personnages connus du film mais son rôle est un peu réduit.

Je me souviens de mon impression de l'époque d'avoir vraiment vu un film réflétant bien l'univers du Punisher de l'époque, le seul point que l'on pourrait mettre en avant est que bien sur le film a un peu vieilli pour son look très 80's  et le fait qu'il n'est pas facilement trouvable en DVD  sur le marché français   ( j'ai pu l'avoir via le marché d'import sur le site amazon uk).

Le seul point qui a été un peu oublié c'est le look super héros et le signe d'identification du Punisher le crane sur fond noir que l'on ne voit dans le film que présent sur les poignards qu'il utilise et pas présent dans sa tenue, et c'est un peu dommage.

Un jour peut être Marvel décidera de sortir un coffret des 3 films consacrés au Punisher et celui-ci y sera en version remasterisée.

Note finale : 7/10.

vendredi 20 mai 2011







C'est un film issu de la collection Marvel Knights des comic books Marvel, la ligne adulte de l'éditeur.
Cela se ressent fortement sur ce film qui est à déconseiller aux plus jeunes.
Ici on retrouve Ray Stevenson  (de la série TV Rome mais aussi dernièrement incarnant Volstag dans le dernier film Marvel : THOR) Il est épaulé par Linus "Microchip" Lieberman  incarné par Wayne Knight (incarnant entre autre le flic stressé de la série TV  comique : "3ème planète après le soleil" .)

On retrouve dans cette version du Punisher War Zone le grand schéma classique du Punisher, n'hésitant pas à tuer les membres de la pègre à coup de fusils, pistolets mitrailleurs, poignards couteaux… bref l'hémoglobine est au rendez vous.

L'acteur Dominic West incarne  Billy Russo qui suite à une confrontation avec le Punisher deviendra le vilain Jigsaw  (puzzle  suite aux morceaux / lambeaux de son visage) ce même personnage est en effet un des ennemis majeurs du Punisher dans les comics du même nom.

Jigsaw était un membre éminent de la pègre et obsédé par son apparence, vu l'état dans lequel le Punisher l'a laissé il n'aura de cesse de  réussir à unir l'ensemble des mafias  afin de combattre le Punisher et l'éliminer en lui posant un piège.

On retrouve ici certains des éléments qui ont fait le succès du Punisher, déjà ce n'est pas un "super héros" c'est un homme certes bien entrainé militairement mais il se prend des balles et souffre, quand on le balafre il en garde les marques et il saigne, bref c'est juste un homme assoiffé de vengeance et qui ne sait pas quand s'arrêter sur sa vendetta contre la pègre.

On retrouve aussi la souffrance du personnage sur le fait que la perte de sa famille tuée par la pègre le hante encore et c'est ce qui le pousse à continuer sa guerre secrète contre la pègre.

Par contre le point négatif du film c'est que tout le reste du film est axé sur le coté très combat et sanguinolent des scènes de combats, on a limite l'impression de voir un film de série B voir série Z et pourtant la réalisatrice se targue  d'être restée proche du comic book de "Punisher War Zone". L'hémoglobine en litres déversée tout le long du film donne ce coté un peu cheap au film.

D'ailleurs il faut noter que ce film n'est même pas sorti au cinéma en France, il a eu droit à une sortie directe en DVD ce qui montre le peu de succès du film déjà aux USA.

Les éléments de base du personnage étaient la mais le coté action / hémoglobine était omniprésent dans le film et supplantait très souvent le coté scénario qui s'en trouve paraitre très léger… (il tue des méchants et il y a plein de sang partout…mais comme c'est un ancien flic on pourrait presque lui pardonner, bla bla bla ,etc…)

Note finale : 5,5 /10 surtout pour les performances de Ray Stevenson pour le Punisher  et de Dominic West en tant que Jigsaw.

Nouvelles bandes annonce promo de X-Men Le commencement

X-Men Movie Clip 2


X-Men First Class clip promo TV 3


X-Men First Class clip promo TV 4


Effet Magique / X-Men First Class


Tu peux tout montrer

mardi 10 mai 2011

Film : Thor





Thor est la nouvelle adaptation des Studios Marvel la branche cinéma de l'éditeur de comics Marvel. Le personnage est issu de la mythologie nordique et Viking. Il fut adapté dans les années 60 par Jack Kirby et Stan Lee parmi les nouveaux héros de Marvel.

Cette version voit l'acteur Chris Hemsworth incarner le dieu Thor.

On reprend globalement et rapidement l'histoire de Thor le dieu viking vivant dans Asgard gouverné par le 
dieu tout puissant Odin (interprété par Anthony Hopkins).

Thor accompagné de ses amis les 3 valeureux chevaliers Hogun, Fandral et Volstagg, mais aussi la belle Sif. Tom Hiddleston incarne Loki le jeune frère de Thor.

Tout ceci pourrait bien se dérouler, mais Thor est du genre braillard vantard prêt à se jetter dans la bataille sans réfléchir aux conséquences.

Les actions machiavéliques de Loki inciteront Thor à entrer en action et aller combattre les géants de glace, lointains ennemis des Asgardiens.
Son action enclenchera une nouvelle guerre entre les 2 mondes et provoquera la déchéance de Thor qui sera puni et exilé sur Thor par Odin.
Thor est dépourvu de ses pouvoirs et attributs divin sur Terre.
Son chemin croisera dès le départ Jane Foster incarné par Natalie Portman.

Thor devra apprendre l'humilité et prendre du recul sur ses actions et les conséquences qu'elles peuvent avoir afin de mériter de nouveau sa place dans le panthéon des Dieux. Son retour est d'autant plus important puisque Loki son frère a pris la place d'Odin sur le trône, profitant d'un moment de faiblesse du père des dieux nordiques. Il devra aussi aider la Terre et les humains à combattre un mal dont il est en partie la cause.

Le tout est filmé par Kenneth Branagh, très habitué au style shakespearien qui est présent dans les comic books (style donné exprès par Stan Lee pour donner un coté "noble" et ancien à ces personnages et qui puissent être compris du public américain).

Le film est un mix du personnage classique et du personnage "ultimate" des univers Marvel et permet de bien présenter le personnage pour le grand public. Les visuels d'Asgard le domaine des dieux sont fabuleux,  et le personnage de Thor est conforme à celui des comics (si ce n'est l'omission de Donald Blake l'alter ego de Thor, et pas seulement une simple "référence" mais bon…)
Le personnage de Jane Foster est un peu léger (peu approfondi) et la présentation de Thor ainsi que des Asgardiens est très légère, mais pour le grand public ça devrait pouvoir suffire afin juste de voir qui est le personnage de Thor avant le film "Avengers".

Je me doute qu'il est difficile de caser toute l'histoire en comics de Thor en 2 heures de film mais comme d'habitude le fait d'avoir beaucoup de personnages à gérer et à présenter on s'y perd un peu et on a l'impression de tout voir seulement en surface.

Les lecteurs de comics tel que moi qui connaissent le personnage verront tous les clins d'œil à l'univers de Thor mais aussi globalement Marvel, mais tout cela sera indétectable pour le grand public et les néophytes.

Un bon film  avec un bon effort de réalisation de Kenneth Branagh et un Chris Hemsworth qui incarne correctement Thor, mais tout est vu en "surface" et pour moi  pas le grand film de l'année,
note finale : 7/10.

Film : La haut




Ce filme retrace les aventures de  Carl Fredricksen.
On le suit depuis sa jeune enfance, fan d'un grand explorateur, star du cinéma, et passion pour les voyages à travers le monde. Cette passion lui fera croiser le chemin d'une jeune fille "Ellie" qui est elle aussi passionnée par le même personnage.

Il viendra à grandir et vieillir avec  Ellie, profitant de leur vie au quotidien sans jamais vraiment réaliser leur rêve de voyage et d'exploration du monde.

Ellie vient à disparaitre et Carl se retrouve seul, isolé et de plus des promoteurs immobiliers peu scrupuleux cherchent à tout prix à se débarrasser de Carl et de sa maison afin de récupérer son terrain pour des constructions d'immeubles.

Carl semble un peu aigri et renfermé sur lui , mais son chemin vient à croiser celui d'un jeune scout nommé Russell qui doit absolument aider une personne âgée afin de gagner son dernier badge de mérite et changer de grade.

Carl était vendeur de ballons gonflés à l'hélium, il met en place alors ce projet fou de déplacer sa maison  à l'aide d'une multitude de ballons (un peu comme une montgolfière)  pour aller rejoindre  les plaines d'Amérique du Sud que sa femme et lui ont toujours rêvé de visiter… mais les plans de Carl vont se trouver un peu perturbé par un élément qu'il n'avait pas pris en compte : la présence de Russell dans sa maison.

On va suivre ainsi les aventures et les rêves de vieux bonhomme et de jeune garçon et les voir ainsi évoluer et progresser dans cette nature à la fois belle et dangereuse et rencontrer des éléments surprenants lors de leur voyage et leur exploration de ces paysages d'Amérique du sud.

Les personnages sont attachants, la qualité des graphismes est correcte et plutôt bien faite, les décors sont somptueux et on s'y croirait presque. Bref un bon mix de Disney et Pixar, à conseiller.
Note finale : 8 /10

Film : Rio





Voici une des dernières réalisations du studio Blue Sky. (Age de glace, Robots,…) qui nous présente les mésaventures de Blu un perroquet bleu volé dans la forêt amazonienne  au Brésil.

Blu est recueilli par "accident" par une bibliothécaire américaine qui s'en occupe en tout confort.
Le gros souci de Blu est qu'il n'a jamais appris à voler, mais cela ne le gène pas dans sa vie quotidienne  jusqu'au jour où un jeune scientifique brésilien de passage repère Blu comme étant un oiseau rare parmi les derniers de son espèce et dont l'accouplement avec une femelle permettra d'assurer la survie de son espèce.

Sa propriétaire, au départ réticente, décide finalement d'aller à Rio afin d'aider à sauver l'espèce à laquelle Blu appartient, mais  les rues de Rio de Janeiro vont être le lieu de véritables aventures pour Blu qui vont le sortir de son cocon doré et le confronter à son pays d'origine et  d'autres congénères qui vont être ses amis.

On retrouve les grands clichés de Rio et du Brésil : les favelas (les banlieues et bidonville pauvres), la samba, le carnaval de Rio … bref tout y est aussi au niveau musical.
Ils ont quand même réussi à faire doubler un des oiseaux amis de Blu (Pedro) par Will.I.Am  et lui faire pousser la chansonnette par moment dans le film…

Anne Hathaway qui est un peu l'actrice à la mode fait la voix de Perla dans la V.O. et Jesse Eisenberg est la voix de Blu.

Film sympathique, dans la même veine humoristique que l'Age de Glace, avec le coté festif brésilien en plus, un bon moment de détente, surtout dans un contexte un peu sombre de notre quotidien.

Note finale  : 7/10

Film : Jonah Hex






Ce film est une adaptation d'un personnage de comic books, de chez DC Comics.
Le peu de succès de ce film a fait en sorte qu'il soit sorti directement en DVD en dehors des USA , où même la  il n'a pas été une bonne réussite.

Pourtant sur le papier ça pouvait être intéressant, Josh Brolin dans le rôle de Jonah Hex,  John Malkovich dans le rôle du vilain Colonel Quenti Turnbull , Michael Fassbender dans le rôle de Burke l'homme de main de Turnbull et la sulfureuse Megan Fox  dans le rôle de Leila.

Bref tout peut sembler idéal mais  le personnage est présenté de façon très légère limite " comique" on a presque l'impression de voir une série tv sur les western plutôt qu'un film.

Autant le réalisateur Jim Hayward reprend à peu près correctement les origines de Jonah Hex, autant l'histoire elle-même est un peu légère, Jonah Hex apparait comme un genre de "Soldat mystique" presque à la sauce du film "Blueberry".

Au final on ressort avec un goût d'inachevé de ce film, la prestation de Brolin et de Malkovich sont potables, la présence de Megan Fox est inexistante et peu intéressante, mais l'histoire et le suivi du film est faible et peu intéressant pour le grand public.

Déjà que Jonah Hex est loin d'être un personnage majeur de DC Comics, il est peu connu du grand public et cette adaptation n'incitera pas les gens à s'intéresser au personnage du comics, au grand désespoir de l'auteur du comics qui s'occupait du personnage à l'époque de la sortie du film ; Jimmy Palmiotti qui est un auteur connu dans le monde du comics.

Note finale : 5/10.

Film : Solomon Kane




Solomon Kane est l'autre grand personnage développé par Robert E. Howard, l'auteur de Conan le Barbare.

Ce personnage a en point commun avec Conan le fait d'être un solitaire et un excellent combattant.
C'est ainsi d'ailleurs que l'histoire commence on y voit Solomon  Kane combattre au nom de l'Angleterre, et agissant comme de véritables machine à tuer.
Solomon continue sa terrible croisade jusqu'à ce qu'il soit sur le continent africain et que tous ses hommes soient décimés  par des démons et que Kane ait à affronter le diable lui-même  qui est venu prendre l'âme de Kane, suite à ces actions et aux atrocités qu'il a pu commettre.

Kane réussit à échapper à son funeste sort, mais il sait qu'il ne sera jamais tranquille, et que s'il laisse cours à ses pulsions de combat et de guerre, ce sera la perte de son âme …

Il décide ainsi de revenir en Angleterre, lors du 16ème siècle, qui traverse une période sombre. Kane veut lui mener une vie recluse  et éviter la violence mais elle finit par s'imposer à lui et il devra faire un choix sauver son âme et laisser ainsi le pays à feu et à sang du terrible Malachi et de on homme de main masqué ou alors agir mais perdre ainsi son âme en laissant ses pulsions guerrières prendre le dessus.

Solomon Kane est interprété par James Purefoy connu dernièrement par son rôle dans la série ROME.  On y retrouve aussi le grand Max Von Sydow  dans le rôle du père de Solomon Kane, ainsi que Jason Flemyng dans le rôle de Malachi.

L'histoire reflète un peu l'ambiance de Solomon Kane, faisant surtout ressortir le coté action des histoires de Howard, le coté torturé  du personnage de Solomon est un peu abordé dans le film mais de manière succincte.

C'est  un bon film d'action mais qui n'a pas su complètement retranscrire  l'atmosphère plus intense des histoires de Howard, un peu comme les premières adaptations de Conan qui n'ont fait ressortir que le coté "brut" du personnage sans suffisamment s'investir.

Note finale : 6/10

Film : Black Death




Vu récemment en DVD (d'ailleurs sortie directe en DVD en France) ce film anglais réalisé par Christopher Smith et dont le casting regroupe pas mal d'acteurs anglais dont le visage sera connu des amateurs de séries anglaises et dont la seule vedette est Sean Bean qui est connu dans les médias anglais mais aussi internationalement depuis son rôle de Boromir dans le seigneur des anneaux.

La il est difficile de ne pas voir le personnage de Boromir tellement le cadre vestimentaire de style moyen-âge se prête au style du SDA.

Le contexte est particulier car la mort Noire( Black Death) n'est autre que le nom de la peste noire qui avait ravagé l'Europe  au 14ème siècle, époque ou se situe le film (1348 pour être précis).

Sean Bean y interprète le rôle d'Ulric, sorte de Templier mandaté par l'église pour éradiquer les mécréants présents sur le sol d'Angleterre, entouré d'une bande de mercenaires peu sympathiques, mais prêts à  se battre à tout moment.

Leur chemin vient à croiser celui du jeune moine Osmund qui est lui tiraillé par son amour pour la belle Averill et la carrière de moine s'ouvrant à lui (petit rappel  du nom de la rose …) Le groupe de mercenaires est mandaté pour enquêter sur un village où un puissant sorcier serait à même de ramener les morts à la vie…

Osmund va mener le groupe vers ce village et constater qu'il est loin de correspondre à l'image diabolique et démoniaque que l'église veut donner de ce lieu. Cela va mettre à mal les convictions du jeune Osmund qui voit se battre ses convictions profondes avec l'amour qu'il ressent pour la jeune Averill réfugiée dans ce village qui est sous l'emprise de la mystérieuse  femme nommé Langiva , une sorte de Druidesse , matrone locale…

J'ai pris ce film sans grande prétention sans m'attendre au carton de l'année, on sent bien que pour le coté "promotion" les auteurs ont pas mal misé sur la notoriété de Sean Bean, mais globalement, l'histoire se tient, et  on sent implicitement une critique de la société de l'époque et en particulier de l'église qi voulait assoir son omnipotence à travers le monde occidental.

Le film n'est pas à destination des plus jeunes  vu les scènes un peu "crues"  y figurant, et une des choses que l'on peut reprocher est des fois la manière de filmer et le ressenti des scène d'actions qui sont un peu brouillons , mais à part cela le film se tient, les prestations sont bonnes, ont ressent le coté crasseux, réel des personnages et des décors du film ce qui donne parfois un sentiment dérangeant au film et à la fois intéressant.

Ma note finale : 6,5 / 10