samedi 5 novembre 2016

20161105 - News : Est-il possible de manger un animal qui n'a pas souffert ?

Est-il possible de manger un animal qui n'a pas souffert ?



Les images des conditions d'abattage des animaux réveillent, coup par coup, la conscience des consommateurs français qui voudraient pour certains, continuer à manger de la viande, tout en étant soucieux de la prise en charge des animaux et de leur bien-être.
Pour la septième fois en un an, l'association L214 Éthique et animaux dévoile les images terribles d'un abattoir de bovins à Limoges. La vidéo est insoutenable, on y voit des vaches en gestation suspendues par les pattes arrières à demi-conscientes, puis dépecées de leur foetus de veaux, jetés à la poubelle.
Depuis quelques mois, ce type d'images comme les reportages menés dans les abattoirs français se multiplient, alertant le grand public sur les souffrances infligées aux animaux abattus. Le sujet est devenu un véritable enjeu sanitaire que la législation pourrait faire évoluer et manger de la viande un acte tout sauf anodin. 
Par conviction, nombreux sont ceux qui décident alors de réduire leur consommation voire de l'arrêter. Mais pour ceux qui ne sont pas prêts à franchir le cap, qui aiment par dessus tout savourer une viande durant leur repas, une question se pose: est-il possible de poursuivre ce plaisir tout en étant soucieux de la dignité des animaux? Est-il possible de consommer sans cruauté? Ou du moins, de veiller à ce que l'animal ait souffert le moins possible?
L'élevage et le transport, deux premiers indicateurs
Pour Léopoldine Charbonneaux, directrice de l'association CIWF France, rien n'est moins évident:
«Le bien-être des animaux destinés à être tués pour notre alimentation passe par trois étapes: l'élevage, le transport et l'abattage, explique-t-elle. Il faut donc veiller à ce que les animaux soient bien traités durant chacune de ces phases pour espérer consommer la viande d'un animal qui aura souffert le moins possible. Mais avec 80% d'animaux en provenance d'élevages intensifs en France, le défi est difficile.»  
Il faut donc (...) Lire la suite sur Slate.fr

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