jeudi 22 septembre 2016

20160922 - Je vis avec un(e) susceptible

Je vis avec un(e) susceptible



Un rien peut les vexer ou les offusquer. A fleur de peau, les personnes susceptibles font souvent preuve de réactions excessives, parfois incompréhensibles pour les conjoints. Comment faire pour que la vie à leurs côtés ne tourne pas au drame permanent ? Les conseils du psychiatre Frédéric Fanget
Une petite remarque et ils prennent la mouche ou montent sur leurs grands chevaux. Une petite phrase mal interprétée et la situation vire au drame. S’il nous arrive à tous, quand nous sommes blessés dans notre amour-propre, d’être susceptibles, chez certains, la susceptibilité est un véritable trait de caractère.
« Mon compagnon prend souvent la moindre remarque comme un reproche, la moindre demande comme une remise en question, raconte Solène, 29 ans. Je ne dirai pas qu’il est impossible de lui dire quoi que ce soit mais il faut savoir y aller progressivement, réussir à ce qu’il ne se sente pas attaqué et à ce qu’il entende ce que je lui dis ». Un sentiment de « marcher parfois sur des œufs », partagé par de nombreux conjoints de personnes susceptibles, qui peut être pesant. 
Une estime de soi trop liée à l’approbation des autres
Marie-Laure, 51 ans, vit depuis 28 ans avec un mari très susceptible. « Tout commentaire lui semble une attaque contre lui. En général, ça le rend agressif et il me propose de divorcer. Avec le temps, j’ai compris qu’il souffre beaucoup de se sentir jugé et non apprécié à sa juste valeur ». « Les personnes susceptibles ont une estime de soi qui est trop liée à l’approbation des autres, analyse le psychiatre Frédéric Fanget. Ils manquent d’une estime de soi inconditionnelle ». Remarques, critiques ou moqueries sont ainsi considérées par eux comme des preuves de désamour.
Mais un manque de confiance en soi ne suffit pas toujours à expliquer la susceptibilité de quelqu’un. Des traumatismes passés peuvent aussi en être à l’origine. « Il y a notamment les traumas de cour d’école, chez des (...)Lire la suite de l'article sur Psychologies.com

Aucun commentaire: