mercredi 20 juillet 2016

20160720 - News : EN DIRECT - Attentat de Nice : l'Assemblée vote massivement pour une prolongation de l'état d'urgence de 6 mois – metronews

EN DIRECT - Attentat de Nice : l'Assemblée vote massivement pour une prolongation de l'état d'urgence de 6 mois – metronews



L'enquête se poursuit sur l'attentat qui a tué au moins 84 personnes jeudi, sur la Promenade des Anglais à Nice. Si Daech a revendiqué l'attaque perpétrée par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel qui a foncé sur la foule en camion en pleine célébration du 14 Juillet, de nombreuses zones d'ombre persistent. Voici les principaux éléments à retenir ce mardi matin.

► L'état d'urgence jusqu'en 2017 L'état d'urgence devrait être prolongé jusqu'en 2017. C'est ce qu'ont indiqué lundi soir des sources parlementaires et gouvernementales à l'AFP, précisant que la gauche et la droite devraient parvenir à un accord sur ce point. Par ailleurs, Manuel Valls a précisé que l'opération Sentinelle serait "rééquilibrée" de Paris vers les lieux de rassemblements estivaux.

► Pronostic vital toujours engagé pour 19 blessés
Lundi soir, il restait 70 personnes blessées et hospitalisées, dont "19 pour lesquelles le pronostic vital reste engagé", a indiqué mardi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, sur RTL.

 
► La polémique politique sur la lutte contre le terrorisme s'enflamme 
Après d'autres élus républicains ou encore Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy s'en est pris dimanche soir sur TF1 à la politique gouvernementale de lutte contre le terrorisme. L'ancien chef de l'Etat estime notamment que "tout ce qui aurait dû être fait" depuis l'attentat à Charlie Hebdo "ne l'a pas été". Bernard Cazeneuve a dénoncé des "polémiques indignes". Lundi, Manuel Valls a été largement hué avant et après l'hommage. Un accueil glacial déploré par Philippe Tabarot, élu Les Républicains et vice-président de la région Paca, qui rejette la faute sur "une petite bande aux abords, clairement identifiée FN." Dans la soirée de lundi, Bruno Le Maire a appelé gauche et droite à "éviter les querelles" et "les petites phrases". "Nous devons le respect aux victimes (...). Il faut être à la hauteur des enjeux" a ajouté l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy.

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