jeudi 22 septembre 2016

20160922 - News : Obésité et génétique : un lien remis en cause | Santé Magazine

Obésité et génétique : un lien remis en cause | Santé Magazine



L’influence du régime alimentaire et de l’activité physique d’une personne serait plus importante que son patrimoine génétique, d’après une étude britannique.
Près de 1,9 milliard d’adultes dans le monde étaient en surpoids en 2014 et plus de 600 millions souffraient d’obésité d’après les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Or, parmi les personnes touchées, une partie est génétiquement prédisposée à l’obésité. La bonne nouvelle est que, d’après une étude publiée par la revue scientifique British Medical Journal, ces personnes auraient autant de chances que des autres de perdre du poids.

En effet, la variation génétique en cause, mise en évidence par une étude menée en 2007, ne semble pas affecter la capacité d’un individu à perdre du poids. "Les individus porteurs de la variation FTO réagissent aussi bien que les autres aux actions pour perdre du poids basées sur l'alimentation, l'activité physique ou les traitements médicamenteux", expliquent les chercheurs.

Contrebalancer la génétique

Pour arriver à ces conclusions, l’équipe a analysé huit études portant sur près de 10 000 personnes ayant participé à des programmes de perte de poids. Parmi eux, une partie était porteuse de la variation FTO et pesaient en moyenne un kilo de plus que les autres. A la fin de la période de test,ces personnes ont réussi à perdre autant de poids et de centimètres de tour de taille que les personnes non porteuses de la variation génétique. Peu importe la méthode utilisée, le résultat était le même.

La prédisposition génétique à l’obésité peut donc être contrebalancée au moins en partie par des actions visant à la perte de poids, estiment les scientifiques. Du travail reste à faire pour mieux comprendre l’influence de la génétique et du mode de vie sur les risques d’obésité, mais cette étude confirme que certains facteurs comme un régime alimentaire déséquilibré et la sédentarité pourraient être plus déterminants que le patrimoine génétique.



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