Le médecin, qui pratique dans l’Orne, a décidé de faire appel de cette décision. Tué par du Doliprane. Dans la nuit du 4 au 5 mai 2015, un médecin de l’Orne, qui travaille au centre d’appel du Samu d’Alençon, reçoit un appel d’une mère dont le bébé de 5 mois souffre d’une forte fièvre et respire rapidement
Son assistant s’assure que le bébé n’a pas déjà pris du Doliprane, puis le médecin prend le relais, prescrit le médicament à la mère, accompagné d’un bain tiède. Mais lorsqu’il a fallu préciser la dose de Doliprane à administrer, le médecin aurait hésité.Les hésitations du médecinUne cuillère à soupe, puis à café, puis une cuillère à café et demie, puis deux , les consignes auraient été confuses. Quelques semaines plus tard, le bébé décède. En cause, une surdose de Doliprane.D’autant que lors de la consultation, le médecin n’a pas demandé à la mère certains détails qui auraient pu éviter le drame. L’enfant était en effet né prématurément à 35 semaines et un rappel de vaccination réalisé la veille avait révélé un souffle au cœur.Le médecin vient d’être suspendu de ses fonctions, durant un an, dont six mois avec sursis.
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