mercredi 12 octobre 2016

20161012 - C'est fort de café, mais la plupart des mueslis non bio contiennent des pesticides

C'est fort de café, mais la plupart des mueslis non bio contiennent des pesticides



Attention à ce que vous mettez dans votre bol pour le petit déjeuner…
Vous pensiez avoir tout bon en optant pour le muesli au petit-déjeuner ? C’est (un peu) loupé.

Une enquête menée par l’association Générations Futures a démontré que « 100 % des échantillons non bio analysés contiennent des résidus de pesticides ». Pour en arriver à ses résultats sans appel, un laboratoire a analysé quinze paquets de muesli aux fruits non bio et cinq bio, d’après les conclusions de l’association publiées par Le Parisien.

Dans les produits non bio, (All Bran Fruit' fibres Kellogg’s, Crousty 4 fruits Auchan, Muesli Carrefour 7 fruits, Muesli Jordans Country Crisp céréales complètes fruits et noix notamment) 141 résidus de pesticides ont été retrouvés, dont 81 sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens.

Le bio premier de la classe

Générations futures affirme que la concentration moyenne de 0,177 mg/kg de résidus de produits chimiques quantifiés par échantillon est 354 fois la « concentration maximale admissible tolérée dans l’eau de boisson pour l’ensemble des pesticides ». Rien que ça.

>> A lire aussi : Pourquoi la définition des perturbateurs endocriniens par la Commission européenne fait polémique

« Nous ne disons pas que les gens vont être malades en consommant du müesli, mais qu’il est anormal de commencer sa journée par un cocktail de perturbateurs endocriniens », explique François Veillerette, le porte-parole de l’association au Parisien.

Selon lui, les céréaliers modifient leur mode de stockage. Il explique ainsi que pour protéger les graines entreposées dans les silos ou les conteneurs, les céréales sont saupoudrées d’insecticides.

En revanche, aucun des échantillons de muesli bio testés lors de l’enquête (Bjorg, Terre et céréale bio, Auchan müesli bio 7 fruits, Jordans et Bio village) n’est concerné.

« Ce rapport révèle encore l’exposition de la population à de trop nombreux résidus de pesticides perturbateurs endocriniens suspectés pouvant agir à des doses très faibles », déclare François Veillerette. L’association lutte pour réduire au maximum l’exposition du public aux perturbateurs endocriniens et somme la Commission européenne de revoir ses critères « pour les rendre réellement protecteurs ».

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