samedi 22 octobre 2016

20161022 - Vacances de la Toussaint : les parents ne sont pas contents

Vacances de la Toussaint : les parents ne sont pas contents



Les vacances de la Toussaint ont commencé, mais ce ne fut pas sans quelques problèmes pour les parents des élèves. Le calendrier scolaire de cette année 2016 est très particulier et les vacances se retrouvent à cheval sur trois semaine. Une situation complexe pour bien s'organiser, que les associations d'élèves n'ont pas manqué de signaler au gouvernement.

Des vacances qui vont de mercredi à mercredi

Depuis des décennies, les vacances scolaires suivent plus ou moins toujours le même calendrier : elles commencent un vendredi soir et se terminent un dimanche soir. Commencer le week-end et terminer le week-end, c'est ce qu'il y a de mieux, tant pour les enfants que pour les parents. Pour l'organisation des congés aussi, c'est simple. Mais cette année 2016, ce n'est pas le cas.

Les vacances de la Toussaint ont commencé le mercredi 19 octobre 2016 et se termineront le mercredi 2 novembre 2016. Les parents d'élèves n'ont pas manqué de faire connaître leur mécontentement au ministère de l'Éducation nationale. En terme d'organisation, ce n'est effectivement pas l'idéal. Les jeudi 20 et vendredi 21 octobre 2016 sont particulièrement gênants, car il faut, pour certains parents, organiser des gardes.
 

L'Éducation nationale répond qu'il s'agit d'un cas exceptionnel

De nombreuses associations ont donc fait remonter à l'Éducation nationale le mécontentement des parents d'élèves, contraignant cette dernière à répondre. Il s'agit d'une situation exceptionnelle liée à un hasard de calendrier : le 1er novembre 2016 tombe un mardi. C'est un jour férié et faire reprendre les cours le 31 octobre pour que le lendemain soit de nouveau férié n'aurait pas été une bonne chose pour les élèves et pour les professeurs. Sans compter le risque de voir des classes semi-vides ce jour-là.

Ainsi faisant, donc, l'Éducation nationale a trouvé une solution qui met la majorité des acteurs concernés d'accord. Et le secrétaire général de l'Unsa enseignants, Christian Chevalier, estime que la grogne n'est pas totalement justifiée, car les dates des vacances scolaires étaient connues depuis longtemps et que les parents avaient le temps de s'organiser.

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