Le camp du "non" au Brexit semble majoritaire chez les sujets d'Elisabeth II installés dans l'Hexagone.
À quelques mois du référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, une équipe de France 3 a rencontré des Anglais qui vivent en France. 15 000 Anglais vivent dans le Limousin. L'un d'entre eux, restaurateur dans la région, l'affirme : si le "non" passe, il perd la licence qui lui permet d'exercer dans l'Hexagone. "J'ai très peur que l'Angleterre sorte de la Communauté européenne. J'ai peur pour mon travail", explique le restaurateur.
"On va repartir en arrière"
Maureen et Mickael Searle vivent près d'Arras depuis 15 ans. Ces Britanniques sont très impliqués dans la vie de leur village, madame est conseillère municipale. Pour eux, impensable de vivre le Brexit. "Si on sort de l'Europe, on va repartir en arrière. Des visas pour tout le monde, des files d'attente pour les bureaux. À ce moment-là, on va faire ça pour les Français qui veulent aussi faire une visite d'une journée en Angleterre et l'Anglais qui veut venir faire son shopping en France. On va où là ?", s'interroge Maureen Searle.
Parmi ces Britanniques qui vivent en France, certains ne pourront pas voter. La loi britannique exclut du référendum ceux qui vivent à l'étranger depuis plus de 15 ans. La grande majorité des Britanniques vivant en France se prononce contre la sortie de leur pays de l'Europe. La tendance est plus serrée de l'autre côté de la Manche.
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