Pour les inspecteurs académiques, c'est bien une succession de dysfonctionnements qui ont conduit à maintenir en poste l'enseignant de Villemoisson-sur-Orge malgré sa condamnation à l’étranger. L'affaire éclate le 17 février dernier.
Le professeur de mathématiques enseignant dans un collège de Villemoisson-sur-Orge (Essonne) est interpellé à son domicile pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans. Il est suspendu. L’homme avait déjà été condamné il y a dix ans pour les mêmes faits en Angleterre. Fait dérangeant : l'Education nationale était au courant.Les dysfonctionnementsPour comprendre cette affaire, les inspecteurs académiques se sont donc penchés sur le travail de la commission disciplinaire et ont découvert de nombreux éléments troublants. C'est elle qui avait décidé de maintenir en poste l’enseignant. Le dossier, remis aux 35 membres de la commission, était bancal. Le jugement en anglais était en effet mal traduit et des faits étaient non-incriminables en France. L'avocat de l'enseignant pédophile était par conséquent parvenu sans souci à convaincre la commission grâce au bénéfice du doute.Ce rapport pointe également d'autres dysfonctionnements. Selon les inspecteurs, c'est le professeur lui-même qui aurait informé le rectorat depuis sa prison en Angleterre. A son retour en France, il aurait fourni son certificat de condamnation.A deux reprises, le rectorat de Versailles aurait écrit à la justice française pour “connaître la nature et la gravité des faits qui lui sont reprochés”. Aucune réponse de la chancellerie n’avait été apportée.Nouvelle mesurePour renforcer la protection des mineurs, Najat Vallaud Belkacem a annoncé ce matin que le ministère de l'Education contrôlera les décisions prises par les commissions de discipline. Une double vérification sera mise en place pour ces dossiers et ainsi éviter de mettre en danger les élèves.
Source : Pédophilie : le rapport sur l'affaire Villemoisson-sur-Orge qui accable l'Éducation nationale
Avis Pimpf : No comment aurais je pu dire ? mais non c'est terrible, pour des personnes ainsi et déjà inculpées ou fortement soupçonnés, s'ils veulent leur donner une activité, ce n'est certainement pas en leur laissant au contact des enfants, c'est une erreur monumentale, et comme dans ces cas la, je suis persuadé qu'il n'y aura jamais de "coupable" désigné de manquement dans le suivi de cet instituteur...
Je plains les victimes et les familles qui doivent subir ces gens la qui passent par les mailles des procédures administratives, qui ne font pas leur boulot correctement ( oui trop de paperasse, pas assez de monde bla bla , mais l'impact humain derrière est énorme, notre société va mal ...)
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