L’accord signé pour sauver de la faillite les régimes complémentaires du privé, pour les cadres et les non-cadres, sonne la baisse de vos retraites. Et ce n’est pas terminé.
omment faut-il qu’on vous le dise pour que vous sortiez de votre déni? Pourtant, cela vient du Conseil d’orientation des retraites lui-même : l’accord signé pour sauver de la faillite les régimes complémentaires du privé, pour les cadres et les non-cadres, sonne la baisse de vos retraites. Et ce n’est pas terminé.
Le jeu va consister à ne pas repousser l’âge légal de départ à la retraite, mais à repousser de plus en plus l’âge auquel vous pourrez toucher votre retraite à taux plein. On va vous dire un jour qu’il faudra travailler jusqu’à 67 ans pour avoir votre taux plein, mais que vous pouvez quand même partir à 62 ans… avec une décote de 40 % ou, pourquoi pas, de 50 %. Et comme il n’y a pas de travail pour les seniors après 60 ans, c’est une manière élégante de sabrer votre retraite. Mais cela n’a pas l’air de vous émouvoir. Pas de panique, pas de manifestations, pas de ruée non plus vers les produits d’épargne-retraite. Alors laissez-moi vous dire les choses clairement : la retraite par répartition, c’est fi ni ! Vous devez vous constituer une retraite par capitalisation ! Faites-le comme vous voulez, mais faites-le !
Si vous êtes jeune, par l’acquisition de votre résidence principale ; pour les quadras, par l’assurance-vie ; pour les quinquas et les autres, toujours par l’assurance-vie ou par les Perp. Les retraites sont la nouvelle cible du pouvoir, car les retraités sont inoffensifs : ils ne saccagent pas de magasins et ne passent pas la nuit debout.
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