Une mère de famille britannique a posté sur Facebook une mise en garde à l'attention des autres parents concernant l'administration d'Ibuprofène aux enfants atteints de varicelle. Son fils a failli en mourir. Sur Facebook, elle a posté des clichés effrayants de la varicelle de son fils, assortis de cette mise en garde : ne surtout pas donner d'Ibuprofène à son enfant atteint de cette maladie infantile.
Les parents de Lewis avaient pourtant consulté plusieurs médecins. Atteint de la varicelle, leur fils a eu une fièvre très forte qu’ils ne parvenaient pas à faire baisser avec du paracétamol. Selon Hayley Lyons, quatre médecins différents, consultés à leur hôpital de quartier, leur ont prescrit de l’Ibuprofène, l’un d’entre eux ayant même administré de cette molécule par intraveineuse à l’enfant.Une septicémieA ce moment-là, les boutons du petit Lewis commencent à s’infecter, la fièvre ne baisse toujours pas et les parents inquiets emmènent leur garçons à l’hôpital de Liverpool. Là-bas, ils apprennent que leur fils Lewis est atteint de septicémie, une infection généralisée qui peut être mortelle si elle n'est pas prise à temps.Des cas de surinfection déjà signalés
En cause, a priori : l'Ibuprofène. Plusieurs cas de surinfection grave des boutons de varicelle ont été signalés chez des enfants ayant absorbé cette molécule dans des médicaments comme l'Advil. Anti-inflammatoire, l'Ibuprofène réagirait avec la varicelle en la repoussant plus profondément dans la peau et aggravant les lésions cutanées jusqu'à l'infection.En France, une mise en garde depuis 2004En France, déjà en 2004, l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait émis une mise en garde sur le sujet, indiquant sur son site “qu'il est prudent d'éviter leur utilisation en cas de varicelle”. Toujours sur son site, l’organisme préconise dans ce cas de s’en tenir au paracétamol “associé aux moyens physiques habituels (déshabillage, bains, enveloppement humide, hydratation)”.
Pour voir la liste des médicaments contenant de l'Ibuprofène, c'est ici.
L’ANSM déconseille aussi l’administration d’aspirine “sans avis médical, en raison du risque de survenue d'une maladie rare mais grave (Syndrome de Reye)”.Avec son alerte lancée sur les réseaux sociaux, la jeune mère de famille britannique a réussi à avertir des centaines de milliers de familles : son message a été partagé près de 400.000 fois.
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