SUPER-HEROS – L’acteur écossais reprend le rôle du Professeur Xavier face à Jennifer Lawrence et Michael Fassbender dans "X-Men : Apocalypse". Rencontre avec le comédien qui, même s’il est arrivé au terme de son premier contrat sur la saga, se verrait bien jouer à nouveau les mutants télépathes.
James McAvoy, ses derniers pas dans la peau du Professeur Xavier ?
En quoi ce nouvel épisode va–t-il nous surprendre ?
C’est le meilleur de la franchise. Les enjeux sont plus importants : dans les autres films, les X-Men se battaient surtout contre les préjugés et les persécutions dont ils étaient victimes. Ici, l’ennemi n’en veut pas qu’aux mutants mais au monde entier.
Avez-vous, comme votre personnage, joué les profs avec les jeunes acteurs qui ont débarqué sur ce film ?
Surtout pas. Je ne crois d’ailleurs pas qu’on puisse apprendre à quelqu’un à jouer. Et puis, surtout, ils n’ont pas besoin de moi. Malgré leur jeune âge, ils étaient tous très expérimentés. J’ai sans doute plus à apprendre d’eux que l’inverse.
Et vous, comment avez-vous appris votre métier ?
En exerçant. En trois ans d’école d’art dramatique, j’ai joué plus de rôles que dans ma carrière professionnelle. J’ai dû faire 20 pièces du répertoire classique et des dizaines de textes modernes dans des petites salles avec des troupes. Il n’y a pas mieux pour apprendre que de passer sa vie sur scène.
Jouer dans X-Men a-t-il boosté votre carrière ?
Je n’avais déjà pas à me plaindre avant mais, depuis X-Men, je sais que, tous les deux ans, j’ai un blockbuster dans l’agenda. Ce qui, le reste du temps, me permet de me consacrer à des films plus "modestes" dont le succès en salles n’est pas garanti. Depuis le tournage d’Apocalypse, j’ai par exemple tourné trois films indépendants. Sans la saga, je n’aurais pas ce luxe. Ce X-Men est-il votre dernier ?
Je ne sais pas. Si c’est le cas, j’en serais triste. Mais je suis aussi très fier de tout ce que nous avons exploré au fil des films. Cela dit, je serais ravi que l’aventure continue.
Un spin-off sur le Professeur Xavier est-il envisageable ?
C’est peu probable : le professeur ne travaille qu’avec les autres mutants, au sein de son académie. Ses histoires impliquent forcément les autres, je ne vois pas bien ce qu’il pourrait accomplir seul. Mais ça pourrait être amusant.
Jennifer Lawrence se bat pour l’égalité des salaires hommes-femmes à Hollywood. Votre femme est aussi actrice : vous vous sentez concerné ?
Bien sûr ! Quand je tourne avec une actrice, je ne demande pas à être payé davantage qu’elle et je ne me plains pas si son salaire est supérieur au mien. Et je vous assure que cela arrive très fréquemment.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire