jeudi 19 mai 2016

20160519 - News / Parents et salariés : trouver l’équilibre en vie privée et vie professionnelle - La Voix du Nord

Parents et salariés : trouver l’équilibre en vie privée et vie professionnelle - La Voix du Nord



6 h 45 : réveil. 8 h 15 : conduire les enfants à l’école. 9 h : être au bureau à l’heure. - France-Monde - La Voix du Nord

6 h 45 : réveil. 8 h 15 : conduire les enfants à l’école. 9 h : être au bureau à l’heure. Toute la journée : trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Peu à peu, des entreprises s’emparent de la question de la parentalité. Celles qui l’ont fait sont convaincues : des parents plus sereins font des salariés plus performants.

« Les collaborateurs ne laissent pas leur vie privée sur le parking le matin en arrivant à leur bureau. » Les salariés ont beau porter tailleur, chaussures de chantier, blouse médicale ou bleu de travail, ils ne quittent jamais leur casquette de papa ou de maman. Membre du directoire de la Caisse d’Épargne Nord France Europe, Christine Goeury connaît bien le sujet : la banque travaille depuis quelques années sur l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle de ses salariés. C’est par ce biais qu’elle s’est intéressée aux questions de la parentalité en entreprise.

« Si les salariés sont contents de venir au bureau, s’ils sont disponibles à leur travail, l’entreprise est gagnante », assure Christine Goeury. Des mesures ont été prises pour contribuer à leur bien-être. Bannies les réunions après 17 heures. Acceptés les aménagements d’horaires (si le poste le permet) ou les demandes de travail à temps partiel. Réservés les berceaux en crèche. Bonifiés les chèques emploi service universel pour payer des heures de garde d’enfants ou de ménage... Les parents y gagnent. Les aidants familiaux aussi et, finalement, tous les salariés. « Ça a un coût, reconnaît Christine Goeury. Mais c’est moins cher ou, en tout cas, pas plus cher que de gérer des dysfonctionnements. Cette politique facilite les recrutements, renforce la fidélisation des collaborateurs... » L’intuition du retour sur investissement est difficile à mesurer. « Le seul critère observable, c’est celui de l’absentéisme. Et il décroit régulièrement depuis quatre ans. »

Aujourd’hui, 61 % des salariés en France ne sont pas satisfaits de leur employeur sur la question de la conciliation vie privée-vie professionnelle selon le baromètre de l’Observatoire de la parentalité en entreprise. L’articulation des temps de vie est pourtant un thème obligatoire du rapport de situation comparée (RSC), y compris pour les entreprises de moins de 300 salariés.

Performance économique

Environ 500 entreprises – qui comptent tout de même 5 millions de salariés – ont signé la charte de la parentalité en entreprise. Toutes les sociétés ont pourtant intérêt à s’intéresser à la question, estime Luc Derache, directeur du développement durable de Bayer à Lille : « l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est un vecteur de performance économique. » L’accompagnement de la parentalité, une question d’efficacité.

Une question de société, aussi selon Christine Goeury : « Une entreprise de la taille de la nôtre doit contribuer à l’évolution des comportements en son sein mais aussi au-delà, en dehors du lieu de travail. » Luc Derache confirme : « Nous estimons que nous ne pouvons pas perpétuer les inégalités entre les hommes et les femmes au sein de notre groupe » Chez Bayer, le processus de recrutement, l’accès à la promotion, le système de rémunération : tout est complètement asexué. Parent et salarié. Un beau métier.

Apprendre à être parent au bureau

Pendant la pause-déjeuner, ou pendant une journée, Marjorie Danna organise des ateliers consacrés à l’accompagnement à la parentalité. « Il s’agit d’activités ludiques et créatives pendant lesquelles on apprend à mieux se connaître et à se définir en tant que parents. » Elle intervient dans des établissements scolaires, des centres sociaux ou des collectivités mais aussi dans des entreprises de plus en plus intéressées par le sujet. « La France est un peu en retard sur ces thèmes mais c’est en train de changer. On commence à parler d’éducation positive, par exemple. Et puis les modèles économiques changent. Il y a une prise de conscience, notamment chez les jeunes entrepreneurs. »

Prendre un moment pour prendre soin de soi, pour réfléchir à son rôle de parent et pour en apprendre un peu plus. Et voilà un salarié plus serein à la maison et donc au bureau. « Au-delà, beaucoup de personnes qui ont assisté aux ateliers me disent qu’ils leur ont été utiles dans leur vie professionnelle. Par exemple, j’évoque les langages relationnels. Certains témoignent de leur affection en rendant service, d’autres en faisant des compliments... Mieux comprendre ces modes de fonctionnement permettent de mieux communiquer. Avec ses enfants. Mais aussi avec ses collègues. » Les parents sont gagnants. Les salariés aussi.

http://comandcit.free.fr/

 
 


Avis Pimpf : C'est bien que certaines entreprises veuillent le prendre en compte, avec la mise en place par exemple de crèches d'entreprises, de solutions de ce genre  ( le télétravail aussi par exemple) qui peuvent permettre de simplifier la vie et de rassurer les salariés.
Mais c'est aussi un choix personnel , si je prends mon cas personnel , j'aurai pu certainement obtenir des postes à salaires plus élevés mais tout en bossant je préfère garder aussi du temps pour les miens, autant tu peux changer de boulot pas mal de fois dans ta vie, autant les personnes que tu aimes comme tes parents  tes enfants, tu n'en changent pas autant , du moins normalement...)  
On n'a pas toujours le choix de pouvoir trouver un équilibre entre vie privée et vie  professionnelle mais quand on le peut c'est quand même idéal. Il y a aussi certains pour lesquels le boulot prime plus que le reste  et surtout leur vie personnelle et familiale mais sur le fond je me demande si souvent c'est parce-que leur vie perso ne les motive pas , je peux me tromper mais  c'est souvent mon sentiment...
J'ai souvent dit que je ne pourrai pas prendre un boulot ou je ne verrais pas mes enfants grandir ,car si c'est pour se mettre plein de sous dans les poches ou ne faire un bisou qu'a mes enfants qui dorment déjà parce-que je rentre tard , je trouverai cela difficile ( du moins c'est mon choix et je l'assume :) ) .
Maintenant il faut aussi faire attention sur les plus jeunes ou ceux qui n'ont pas d'enfant, dans l'entreprises afin qu'ils ne sentent pas lésés, et d'entendre toujours la réflexion dans l'entreprise  " il n'y en a que pour ceux qui ont des enfants"
Sinon pour en revenir à l'article je suis pour ce genre d'initiative en entreprise , c'est très bien et ce serait génial que cela s'étende, mais par défaut en France de nos jours on a du mal à faire confiance ou à mettre en confiance les salariés, à part leur mettre la pression  , "faire ses heures" et les presser comme des citrons, j'ai du mal à voir un cadre agréable dans lequel travailler... vivement que la mentalité au boulot en France évolue... sur les grosses boites, car souvent les PME sont plutot novateurs dans ces approches

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