Face à des entrepreneurs lyonnais, l'ancien président a demandé ce qu'était le site de petites annonces. De quoi s'attirer les moqueries sur le Net.
La petite phrase risque de faire du bruit et de ne pas vraiment servir les intérêts deNicolas Sarkozy. Lors d'une rencontre à Lyon avec des entrepreneurs ce jeudi, il aurait coupé la parole à l'un d'eux en demandant : « C'est quoi, Le Bon Coin ? » Le journaliste de RTL Dominique Tenza l'a aussitôt publié sur son compte Twitter, déclenchant des dizaines de réactions.
Un chef d'entreprise à #Sarkozy : "Nous recrutons beaucoup grâce au Bon Coin". Sarkozy : "c'est quoi #leBonCoin ?pic.twitter.com/xntAuaVKPj— Dominique Tenza (@domtenz) 12 mai 2016Et pourtant, la lutte contre le chômage est sa priorité pour 2017
L'entrepreneur a finalement expliqué à l'ex-président de la République qu'il s'agissait d'un « site de petites annonces très populaires avec un système d'enchères ». Dansl'article de RTL consacré à cette petite phrase, il est stipulé que « la précision (de l'entrepreneur) n'a pas entraîné de réaction de la part du président du parti Les Républicains ». Pour les internautes, la réaction de Nicolas Sarkozy passe mal. Comment faire de la lutte contre le chômage une priorité pour sa campagne de 2017 quand on ignore l'existence d'un site qui compte près de 250 000 offres d'emploi ? Le Bon Coin s'est en effet imposé comme une plateforme de référence sur le marché de l'emploi. D'après la direction du portail, entre 50 000 et 100 000 postes y sont pourvus chaque mois. 2,3 millions de visiteurs se rendent ainsi sur la « rubrique emploi » (chiffres mensuels), qui cumule près de la moitié des offres proposées dans l'Hexagone.
Nicolas Sarkozy n'en est pas à son premier lapsus : en 2012, lors d'une émission de télévision, il avait parlé de « buzz informatique » au lieu de « bug informatique » déclenchant les moqueries des internautes. Mais ce n'est pas le seul à faire des lapsus liés à Internet ou à l'informatique. En 1996, lors de l'inauguration de la bibliothèque François Mitterrand, Jacques Chirac avait demandé à son ministre de la Culture d'alors, Jacques Toubon, de lui expliquer ce qu'était une souris d'ordinateur. Autant d'épisodes qui ne sont pas propices à rapprocher les hommes politiques des citoyens.
Avis Pimpf : c'est clair que des gars comme lui , ainsi qu'une bonne partie des grands politiques ils ne doivent pas aller sur le bon coin pour acheter à bas prix ou arrondir leur fins de mois en revendant des objets sur le net ( ou comment être loin de la réalité ...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire