Sept jeunes adultes sur dix bénéficient d'un soutien financier régulier de leurs parents, proportion qui atteint neuf sur dix pour les 18-24 ans en cours d'études, selon une enquête de l'Insee publiée lundi.
Ce sont les jeunes en cours d'études qui reçoivent l'aide la plus importante : 330 euros par mois en moyenne, et 510 euros lorsqu'ils ne vivent plus chez leurs parents, selon cette enquête réalisée conjointement par l'Insee et la Drees (service statistiques des ministères sociaux) en octobre-décembre 2014. Pour les jeunes sortis du système éducatif, le soutien financier des parents est plus rare et moins élevé: en moyenne 110 euros par mois pour ceux qui travaillent, et 130 euros pour les jeunes au chômage ou inactifs.
L'aide des parents varie selon le milieu social: les enfants de cadres ou professions libérales sont plus nombreux à être aidés que les enfants d'ouvriers (88% contre 61%), et perçoivent des montants environ 2,5 fois plus élevés. Les aides des parents sont destinées aux frais de communications et transports pour les plus fréquentes, aux dépenses de loisirs, au loyer, à l'alimentation. 46% des jeunes adultes sont affiliés à la complémentaire santé de leurs parents. Les parents prennent aussi en charge le financement du permis de conduire de leurs enfants (pour 84% des titulaires) et l'acquisition d'un véhicule (pour 64% des jeunes qui en ont un).
Fin 2014, 57% des jeunes âgés de 18 à 24 ans résidaient de façon permanente chez leurs parents, proportion parmi les plus faibles d'Europe. 24% résidaient dans leur propre logement, et 19% habitaient à la fois chez leurs parents et dans un autre logement. L'aide parentale vient le plus souvent compléter les aides publiques, principalement les allocations logement qui bénéficient à un jeune sur deux disposant de son propre logement. Fin 2014, trois jeunes adultes sur dix avaient un emploi (permanent pour 48% d'entre eux, temporaire pour 46%, les autres étant indépendants ou sans contrat), et percevaient en moyenne 1.250 euros nets par mois. Par ailleurs, près d'un jeune en cours d'études sur quatre travaillait, dont presque la moitié en alternance ou en stage rémunéré. Au total, 5.800 jeunes et 6.300 parents ont répondu à l'enquête.
Avis Pimpf : et ce n'est pas près de s'arranger pour les plus jeunes, vu la difficulté à entrer dans le monde du travail on rencontre un vrai souci à ce niveau la.
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